Le petit journal du breton. 4. L’été très sportif de Spered ar vro
Cet été, les chroniqueurs bretonnants du Télégramme ont choisi d’aller à la rencontre des sportifs. Dans la page Spered ar vro de ce jeudi, par exemple, Julien Meffre suit Stéphane Le Govic (ci-dessus), un Costarmoricain d’origine léonarde qui s’investit à fond dans le triathlon, au point d’avoir été sélectionné pour les championnats du monde amateurs de la discipline prévus aux États-Unis. Et ce dans la catégorie XL "Ur gwir follentez evit Yann ar sportour" : une folie pour n’importe quel sportif, dit-il.
C’est la sixième chronique sportive de cet été. Tous les âges et une variété de sports sont représentés dans les précédentes :
- Edern Cautier, un jeune rugbyman de Carhaix qui vient d’être sélectionné pour entrer en sport-études à Vannes et jouer dans le prestigieux RCV (7 juillet)
- Michel Le Crom, 85 ans l’an prochain, dix Paris-Brest-Paris à son actif et ce n’est pas fini (14 juillet)
- Anton Kabon, un mordu de surf en pays de Lorient, qui regrette les dérives de son sport (21 juillet)
- Tifenn Guéganton, une jeune athlète qui vient de battre son record personnel sur 1 500 m, sa distance fétiche (28 juillet)
- Arno Abdul-Sater, adepte du kunf-fu et du qi gong en pays nantais (4 août).
Les lecteurs du Télégramme, pourvu qu’ils sachent lire le breton, connaissent bien cette page du jeudi. De même que ceux qui veulent tout simplement repérer les "festou-deiz & noz" de la semaine (expression qui pourrait laisser entendre qu’il y en a nuit et jour !) L’essentiel de la page est rituellement consacré à un article en breton proposant une rencontre inédite avec un locuteur.
Les articles sont rédigés en alternance par Dewi Siberil, par ailleurs collaborateur de TV Breizh, et Julien Meffre. Hasard de la vie : ce dernier (ci-dessus), qui a consacré un mémoire de master il y a quelques années aux usages actuels du breton en politique, avait lui-même fait l’objet d’un portrait dans une page Spered ar vro d’octobre 2015 !
Les articles se lisent sans difficulté majeure, avec un peu d'habitude, d’autant qu’ils sont accompagnés d'une aide à la compréhension : résumé en français et mini-dico des mots difficiles. On apprécierait peut-être plus de fluidité sous la plume de Julien Meffre. Une relecture attentive serait parfois bienvenue, pour éviter par exemple un verbe au pluriel au lieu du singulier requis quand le sujet est lui-même au pluriel, dans l’article sur Tifenn Gueganton.
Autre remarque (qui s’appliquerait aussi bien aux intervenants dans l’audiovisuel) : pourquoi ne pas utiliser couramment la forme bretonne d’un patronyme, voire du prénom, quand elle existe, comme cela a été fait pour Antoun Kabon, mais pas pour Stéphane Le Govic ? On retrouverait de toute façon la forme de l’état civil dans le résumé en français. Ceci n’est qu’une suggestion.
Retrouvez tous les articles publiés en breton dans la page Spered ar vro sur Le Télégramme en ligne.