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Le blog "langue-bretonne.org"
19 novembre 2008

Billet breton

arbres_05Quelle collectivité ne diffuse pas aujourd'hui un bulletin ou un journal d'information ? Les communes le font, les communautés de communes et les départements aussi : tous font distribuer gratuitement leur journal dans les boîtes aux lettres, une fois par mois ou par trimestre.
C'est en quelque sorte le "Kannadig" d'autrefois, que rédigeaient et diffusaient les recteurs à l'intention de leurs paroissiens. Il fut un temps où ces "Kannadigou" étaient rédigés en breton, ou bilingues. Aujourd'hui les journaux des communes et des départements sont tous en français. Mais on y découvre souvent un article ou une page en breton : c'est un peu symbolique, mais ça existe.
"Sillage" est ainsi le magazine de Brest Métropole Océane et de la ville de Brest. C'est un vrai magazine de 60 pages tout en couleur, qui est tout de même diffusé à102 000 exemplaires. Dans le n° 132, qui vient de paraître, on peut lire une grande interview de François Cuillandre, maire de Brest et président de BMO, qui présente "son projet" pour Brest. L'un des principaux chantiers de son second mandat, dit-il, sera la construction du tramway, dont les travaux devraient débuter dès l'été 2009.
"Sillage" a donc aussi sa chronique en breton, que dans ce numéro on déniche page 20. Normal, puisque le pays de Brest comptait (selon les projections de l'Office de la Langue Bretonne) entre 50 000 et 55 000 locuteurs en 1999, ce qui représente un taux de 14,5% de la population.
Le sujet traité dans ce billet breton est d'actualité, puisqu'il s'agit des 20 ans du Quartz, le centre culturel brestois. L'article présente bien le bilan des vingt ans. Mais mon Dieu ! qu'il est mal écrit, avec quand même trop de fautes élémentaires d'accord, de grammaire ou de syntaxe. Evidemment, ne peuvent s'en rendre compte que ceux qui lisent couramment le breton. "Sillage" ne publie pas d'articles mal rédigés en français : pourquoi n'en est-il pas de même en breton ? Je sais bien qu'il n'est pas toujours simple d'écrire en un breton accessible à tous aujourd'hui. Mais qu'au moins ce soit du breton correct. Sinon, quel intérêt ?

Commentaires
U
La langue bretonne n'a jamais été ma tasse de thé. A mon époque, c'était la langue de ceux de la campagne. Ma grand-mère maternelle, parlait le breton avec ses soeurs. Mais son fils et ses filles, à part quelques bribes mal prononcées, ne le parlaient pas. C'était un "breton parlé", dont beaucoup de gens en ignoraient l'écriture. Par exemple, pendant la Grande Guerre, les soldats bretons ne pouvaient pas correspondre avec leurs familles, faute de ne pas savoir écrire le breton et encore moins le français.
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F
Les articles rédigés en breton dans "sillages" ne semblent pas être relus et corrigés. Si un bretonnant "confirmé" rectifiait le tir on ne ferait pas le constat de carences orthographiques ou syntaxiques. Il existe pourtant un certain nombre de personnes capables d'écrire la langue bretonne à Brest, cette "enclave française" comme la surnomment certains. Pourquoi ne pas les solliciter ?<br /> Pour ma part, j'ai personnellement été amené, suite aux recommandations d'un responsable culturel bretonnant et Brestois m'ayant indiqué que la place était vacante (rétrospectivement ceci semble être une information erronée), à prendre contact avec la rédaction de "sillages" au début du mois de juillet afin de proposer mes services dans le cadre de la rédaction de l'article en breton du magazine. Le directeur de publication m'a répondu que la place était déjà prise. Force est de constater que l'article du dernier numéro comportait bon nombre de maladresses et incorrections et que l'auteur reste inchangé.<br /> <br /> <br /> Je serais pourtant ravi de pouvoir contribuer, par le biais d'une telle participation, et éventuellement en alternance ou collaboration avec d'autres plumes, à la diffusion du breton dans les colonnes du magazine emblématique d'une ville où l'on entend encore du breton sur les marchés, autour des terrains de football, dans l'université, certaines associations et commerces.<br /> S'il parait inexact de dire que le nombre de locuteurs de bretons à Brest est en augmentation, pour le moins ce que l'on peut dire au-sujet de l'écrit est que ceux qui lisent et écrivent la langue bretonne sont en nombre croissant. <br /> <br /> amitiés<br /> <br /> kenavo<br /> <br /> Frank Bodenes, collaborateur à l'hebdomadaire en breton "YA", enseignant
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Le blog "langue-bretonne.org"
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Votre blog est impressionnant autant sur le fond que sur la forme. Chapeau bas !
Un correspondant occitan, février 2020.

Trugarez deoc'h evit ho plog dedennus-kaer. [Merci pour votre blog fort intéressant].
Studier e Roazhon ha kelenner brezhoneg ivez. Miz gouere 2020. [Étudiant à Rennes et enseignant de breton. Juillet 2020].

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