
Le livre que Thérèse Jacob-Noiret s'est décidée à publier à l'âge de soixante-dix-neuf ans ressemble à s'y méprendre aux mémoires que de nombreux septuagénaires entreprennent de rédiger pour évoquer le temps de leur enfance et de leur jeunesse. Il le fait aussi, c'est indéniable. Et cela suffit pour que des lecteurs potentiels se désintéressent de ces autobiographies, quand ils n'ont aucune proximité générationnelle ou géographique avec l'auteur. Tous ces récits ne sont pas magnifiquement écrits, mais bien d'autres livres ne le sont...
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