Cette nouvelle édition des fêtes maritimes se déroule sous le soleil, exactement. Depuis 1992, elle réunit des bateaux et navires de tous gabarits et de toutes les couleurs. C'est une fête assez spectaculaire, d'images, de rencontres et de musiques. On y vient de partout, pour un jour ou pour la semaine. Ce qui est stupéfiant, c'est que le festival des Vieilles Charrues se déroule au même moment à Carhaix : deux événements majeurs à la même date à moins de cent kilomètres l'un de l'autre, attirant chacun des dizaines de milliers de spectateurs… Et ce n'est pas tout, car en juillet le Finistère enchaîne aussitôt avec les fêtes maritimes de Douarnenez, puis le festival de Cornouaille… On en profite.
Ci-dessus, une forêt de mâts et de fanions, à quai. Si on y regarde de près, les marins ont bien des façons d'afficher leur identité et les représentations qui leur sont liées.
Le chanteur Manu Lanhuel, tout heureux du concert qu'il a donné pour l'ouverture de Brest 2016, mercredi 13 juillet, en compagnie du guitariste Jacques Pellen et d'autres musiciens.
Quand l'un rentre au port sous voiles, l'autre en sort à la rame.
Biche, le dernier thonier-dundee de l'île de Groix : un beau livre vient de paraître à son sujet.
Petit bateau à vapeur venu de je ne sais où, se faisant applaudir en passant devant les quais.
Ce samedi 16 juillet est la journée du Portugal. Il fallait faire la queue, hier, pour visiter le Creoula, à quai. Mais les marins portugais n'ont pas pensé à faire venir leur coupe de l'Euro 2016 à Brest : ils auraient fait le buzz encore plus…
Le Tarzan, en attente de restauration devant les chantiers du Guip, et à la recherche de fonds complémentaires : à votre générosité, Mesdames et Messieurs !
Deux cafetiers et restaurateurs bien connus sur le port, échangeant sur une information apparemment existentielle et qui paraît beaucoup les étonner.
Fanfare en rouge sur un bateau de Camaret, et la fanfare Zebaliz (que je connais bien) en tenue de circonstance sur les quais.
Les noms bretons de bateau : Claude Péron a consacré un opus toujours en vente (aux bonnes adresses) à ceux du pays bigouden. Puisque portant le nom d'un rocher de la plage du Gouérou, "Karreg ar gurun" est sans doute un esquif lampaulais. "Krog-e-barz" est immatriculé à Vannes. Valbelle, en port-escale à Porscaff (Lampaul-Plouarzel) avant d'aller à Brest 2016 : Jean-Luc Kerebel a mis cinq ans à le construire de ses mains, d'après les plans originaux.
À quoi peut bien penser le marin seul à la hune d'un deux-mâts hollandais rentrant au port ?